Société

Le continent africain confronté à une hausse dangereuse des températures d’ici 2040

D’ici 2040, les cinq sous-régions d’Afrique dépasseront le seuil de 1,5°C de réchauffement climatique, même dans le cadre de scénarios à faibles émissions, ont révélé des scientifiques, malgré sa faible contribution aux émissions mondiales, l’Afrique est confrontée à des risques climatiques croissants qui menacent l’agriculture, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance. Alors que les températures augmentent et que les conditions météorologiques changent, l’Afrique se retrouve en première ligne de la crise climatique, la nouvelle étude prévient que le continent, avec ses cinq branches (Afrique du Nord, centrale, australe, de l’Est et de l’Ouest), risque « très probablement » de dépasser 1,5 degré Celsius de réchauffement (la limite fixée par l’Accord de Paris) d’ici 2040, accélérant les impacts dévastateurs sur les moyens de subsistance basés sur l’agriculture.

Une équipe de scientifiques de l’Université du Zimbabwe et de l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI) au Kenya a examiné la littérature scientifique pour élaborer un cadre pour des voies de transition justes pour le secteur agricole africain vers un développement à faibles émissions et résilient au changement climatique dans le cadre d’une augmentation de la température mondiale de 1,5°C, les scientifiques ont constaté que même si l’Afrique contribue à moins de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle sera l’une des régions les plus touchées par la hausse des températures. Les scientifiques ont averti que cette hausse affecterait considérablement l’agriculture, qui dépend principalement du climat, menaçant la sécurité alimentaire et augmentant la pauvreté.

Les scientifiques soulignent le besoin urgent de voies de transition justes pour le secteur agricole africain afin de garantir des systèmes de production durables qui améliorent la sécurité alimentaire et réduisent la pauvreté, tout en atténuant les effets du changement climatique.

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Le changement climatique constitue une menace sérieuse pour l’humanité et les écosystèmes, exacerbant l’injustice sociale à divers niveaux, a déclaré le professeur Paul Mapfumo, vice-chancelier de l’Université du Zimbabwe et auteur principal de l’étude. Ces injustices comprennent les inégalités sociales, les disparités entre les sexes et les opportunités d’emploi limitées, qui seront inévitablement exacerbées par le changement climatique.

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