Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies ont déclaré que le nombre de cas d’Ebola en Ouganda était passé à 14 la semaine dernière, avec une nouvelle épidémie liée à un garçon de quatre ans récemment décédé de cette maladie infectieuse, le chef du bureau exécutif du centre, le Dr Ngashi Ngongo, a confirmé que trois des cinq nouveaux cas ont été confirmés comme étant d’Ebola, tandis que deux autres cas ont été considérés comme suspects, expliquant que la nouvelle épidémie n’a aucun lien épidémiologique direct avec l’épidémie précédente, qui a enregistré neuf cas, dont la première victime de l’épidémie.
Le rapport indique que le virus Ebola se propage actuellement dans cinq des 146 districts de l’Ouganda, y compris dans la capitale, Kampala, où l’épidémie a été déclarée le 30 janvier. Deux décès dus au virus ont été confirmés jusqu’à présent. Cependant, les autorités sanitaires locales n’ont pas fourni de mises à jour régulières sur l’épidémie, ce qui suscite des inquiétudes quant au manque de transparence. Au moins trois hôpitaux de Kampala ont traité des cas confirmés ou suspects sans en informer ultérieurement le public, le Dr Charles Olaru, directeur des services de santé au ministère ougandais de la Santé, a déclaré qu’il pensait que la situation était sous contrôle, notant que les responsables n’étaient pas tenus de fournir des mises à jour sur chaque cas individuel, la recherche des contacts est essentielle pour limiter la propagation du virus Ebola, alors qu’il n’existe pas encore de vaccin approuvé contre la souche soudanaise du virus Ebola, qui a infecté des personnes en Ouganda.
Le virus Ebola se transmet par contact avec des fluides corporels ou des matières contaminées d’une personne infectée et se manifeste par une fièvre hémorragique mortelle. Les symptômes comprennent de la fièvre, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs musculaires et, dans certains cas, des saignements internes et externes, les scientifiques pensent que la première personne infectée par le virus Ebola lors d’une épidémie aurait pu attraper le virus en touchant un animal infecté ou en mangeant sa viande crue.
