Plus de 180 personnes sont portées disparues au large du Yémen et de Djibouti après le naufrage de quatre bateaux transportant des migrants, deux d’entre eux se sont échoués au large de Djibouti et deux autres ont coulé au large du Yémen, selon l’Organisation internationale pour les migrations, dans ce contexte, Abdul Sattar Issaouif, chef de la mission de l’Organisation internationale pour les migrations au Yémen, a déclaré que l’un des bateaux transportait 31 personnes et l’autre environ 150, au large des côtes yéménites.
L’organisation internationale a attribué le naufrage des bateaux aux mauvaises conditions météorologiques, aux fortes vagues et aux vents violents. A Djibouti, « les deux bateaux ont chaviré près du rivage en raison de vents violents », selon M. Issaouif, qui a indiqué qu’au moins une personne a été tuée dans l’incident, confirmant que « d’autres ont été secourues », sans fournir de nombre précis, « Malheureusement, le nombre de personnes arrivant au Yémen en provenance d’Éthiopie et de Djibouti ne diminue pas », a ajouté Issawi, d’autant plus qu’une grande partie des migrants proviennent de la région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie, déchirée par le conflit entre 2020 et 2022.
Au moins 558 personnes sont mortes en traversant le « corridor oriental » entre la Corne de l’Afrique et le Yémen, selon l’Organisation internationale pour les migrations, qui a confirmé que 2024 était « l’année la plus meurtrière pour les traversées de migrants » le long de cette route maritime, en 2024, l’organisation a documenté « six naufrages majeurs résultant de l’utilisation de bateaux inaptes à la navigation, de la surcharge des bateaux en passagers, de la navigation dans des conditions défavorables et de passeurs forçant les passagers à débarquer en mer ».
