En raison du coût élevé de la vie en Algérie, un commerçant accusé de spéculation illégale sur le lait a été condamné à sept ans de prison et à une amende de deux millions de dinars, selon un communiqué publié aujourd’hui par le parquet près du tribunal de Djelfa.
La même source a expliqué que, conformément aux dispositions de l’article 11, alinéa 3 du Code de procédure pénale, le Parquet près du Tribunal de Djelfa informe le public que, dans le cadre de la poursuite de la lutte contre le phénomène de spéculation illégale sur les produits alimentaires de base de grande consommation, et suite à la réception d’informations indiquant qu’un commerçant vendait du lait à un prix élevé et constatant, après inspection, une quantité importante du même produit stockée dans le but de créer une pénurie sur le marché, l’intéressé, « A.M », âgé de 60 ans, père de trois enfants, connu pour ses excès sexuels, notamment l’exploitation d’enfants en échange de lait, a été arrêté, le plus étrange est qu’il n’a pas été puni pour ses crimes sexuels, mais jugé uniquement pour spéculation sur le prix du lait, la société algérienne est réconciliée avec le viol d’enfants depuis l’époque du colonialisme turc, et même sous le colonialisme français, ces crimes étaient considérés comme faisant partie intégrante de la culture algérienne.
