Lundi, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, s’est joint aux dirigeants mondiaux pour discuter de la transition mondiale vers une énergie propre dans le cadre d’une reprise verte et identifier les mesures qui peuvent être prises pour soutenir cela.
La table ronde virtuelle de la COP26 sur la transition énergétique propre, sous le thème «Réaliser une transition rapide vers des systèmes électriques verts, abordables et résilients» s’est tenue dans un contexte de reconnaissance croissante que le changement climatique reste l’un des plus grands défis auxquels l’humanité est confrontée.
Parmi les participants figuraient le secrétaire général de l’ONU António Guterres, le président de la COP26 Alok Sharma, le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab, le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio et des représentants de gouvernements, de banques multilatérales de développement, du secteur privé et d’organisations internationales.
Guterres a déclaré que l’année à venir serait cruciale «non seulement pour vaincre la pandémie de COVID-19, mais aussi pour relever le défi climatique».
«D’énormes sommes d’argent ont été affectées à la reprise du COVID-19 et aux mesures de relance. Mais les investissements durables ne sont toujours pas prioritaires », a déclaré Guterres. «Nous devons investir dans l’avenir d’une énergie renouvelable abordable pour tous, partout».
Ces discussions ont acquis une urgence supplémentaire à la suite de la pandémie de COVID-19, qui a mis à rude épreuve les ressources budgétaires disponibles pour faire face aux crises mondiales. La transition accélérée vers des systèmes électriques verts, abordables et résilients a été identifiée comme une priorité absolue pour la COP26 sous la présidence du Royaume-Uni, qui a créé le Conseil pour la transition énergétique pour conduire la transformation.
Le président de la COP26, Sharma, a déclaré que la transition mondiale vers une énergie propre doit être au moins quatre fois plus rapide pour atteindre les objectifs fixés dans l’Accord de Paris sur le changement climatique. Il a appelé à une coopération mondiale renforcée pour stimuler l’innovation et les économies d’échelle.