En Algérie, un détenu de 70 ans a été confronté à plusieurs chefs d’accusation devant la Chambre criminelle du Conseil judiciaire d’Oran après un appel contre une décision de première instance le condamnant à cinq ans de prison, le représentant du droit public a requis une peine plus sévère.
Les faits pour lesquels il est poursuivi sont liés à l’usurpation d’identité militaire, au port d’un uniforme, à la possession d’armes et de munitions de quatrième catégorie, à la fraude, au leurre et au viol d’enfants, l’arrestation de l’accusé fait suite à une plainte déposée par les familles des enfants violés auprès des services de sécurité, selon laquelle elles auraient été victime d’un escroc qui leur aurait volé de l’argent en échange d’une médiation auprès de l’Office de promotion et de gestion immobilière pour leur permettre de bénéficier d’un logement social, sous prétexte que l’argent les mènerait à un autre colonel, selon ses dires.
Elles ont ajouté que l’accusé s’était présenté comme colonel de l’armée, et que lorsqu’il les avait rencontrés à leur domicile, il portait un uniforme militaire, citant une photo d’eux avec lui que le compagnon des plaignants avait prise d’eux avec le téléphone de ce dernier, ils ont également joint de nombreuses preuves montrant que l’escroc avait violé leurs enfants.
