Un certain nombre de pays du continent africain ont connu des transformations majeures inédites depuis l’indépendance, dans le sens de la construction de l’état de droit et des institutions, au milieu d’appels politiques et sociaux de grande ampleur pour parvenir à la justice, à l’égalité, aux libertés et aux droits de l’homme, conduisant à l’instauration d’une bonne gouvernance dans la formation des institutions de la société civile, et à l’effort d’abolir le principe du parti unique et l’hégémonie du Le système militaire et le patriarcat spirituel dans lesquels l’Afrique a vécu pendant une longue période de son histoire politique.
Malgré le régime du parti unique, l’hégémonie du système militaire et le patriarcat spirituel, sous prétexte de préserver l’unité de l’État-nation, de construire l’unité nationale et l’État de droit, dans l’État africain moderne, les pays du continent n’ont pas progressé d’un pouce en termes de bonne gouvernance, d’État de droit et de libertés, mais certains se sont transformés en État. (Échec), certains de ses piliers souffrent d’exclusion, de marginalisation, de suppression des libertés et de mauvaise exploitation des capacités des peuples; Réaliser des ambitions personnelles, partisanes, régionales ou idéologiques, au détriment du reste des piliers de l’État et des droits de l’homme … et de la société dans son ensemble.
L’Union africaine a considéré l’année 2016 comme un changement fondamental dans le cours des droits de l’homme en Afrique, en particulier des droits des femmes – sur la base du «tollé» international – car la levée du slogan coïncidait avec un autre slogan de l’union, à savoir: «La décennie des femmes africaines: 2010-2020» et le lancement du Fonds » Femmes africaines », pour soutenir cette tendance en promouvant les« droits des femmes »au cours de cette décennie.
La levée de ce slogan a également coïncidé avec le 35e anniversaire de l’adoption de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples en 1981 à Nairobi, le 30e anniversaire de l’entrée en vigueur de cette Charte en 1986 CE, et le 13e anniversaire du Protocole sur les droits de la femme en Afrique annexé à la Charte africaine des droits de l’homme, connu sous le nom de « Protocole de Mobutu en 2003 ».