Des agents de recrutement qui escroquent des ressortissants étrangers postulant pour un emploi dans le secteur des soins au Royaume-Uni ont été révélés par un tournage secret d’un documentaire, l’un de ces agents malhonnêtes est un médecin nigérian ayant travaillé pour le NHS dans le domaine de la psychiatrie, le ministère de l’Intérieur a reconnu que le système est propice aux abus, mais l’enquête révèle la facilité apparente avec laquelle ces agents peuvent escroquer les gens, échapper à la détection et continuer à en tirer profit, notre tournage secret révèle les tactiques de ces agents, notamment :
Vente illégale d’emplois dans des entreprises de soins au Royaume-Uni
Conception de faux systèmes de paie pour dissimuler l’inexistence de certains emplois
Transfert du secteur des soins vers d’autres secteurs, comme la construction, également confrontés à des pénuries de personnel
Pour demander un visa, les candidats doivent d’abord obtenir un « Certificat de parrainage » (CoS) auprès d’un employeur britannique agréé par le ministère de l’Intérieur. C’est cette nécessité de posséder un CoS qui est exploitée par les agents de relocation malhonnêtes, « L’ampleur de l’exploitation liée au visa de travail pour la santé et les soins est considérable », déclare Dora-Olivia Vicol, PDG du Work Rights Centre, une association caritative qui aide les migrants et les personnes défavorisées au Royaume-Uni à accéder à la justice en matière d’emploi.
Elle affirme que le système de parrainage présente un « risque systémique inhérent », car il « place l’employeur dans une position de pouvoir incroyable » et a « permis à ce marché prédateur d’intermédiaires de proliférer », la chaine de télévision a envoyé deux journalistes infiltrés pour contacter des agents de relocation travaillant au Royaume-Uni, l’un d’eux a rencontré le Dr Kelvin Alaneme, médecin nigérian et fondateur de l’agence CareerEdu, basée à Harlow, dans l’Essex, son site web présente son entreprise comme un « tremplin vers des opportunités internationales pour les jeunes Africains », affirmant compter 9 800 « clients satisfaits », convaincu que la journaliste infiltrée avait de bonnes relations dans le secteur des soins au Royaume-Uni, le Dr Alaneme a tenté de la recruter pour devenir agente pour son entreprise, prétextant un emploi très lucratif.
