Société

Un mouvement de la société civile nigériane mène des manifestations contre la loi sur la cybercriminalité

Le mouvement « Put Her Back » poursuit ses manifestations à l’échelle nationale malgré les avertissements de la police contre une escalade à un moment sensible coïncidant avec la Journée nationale de la police, le mouvement, qui comprend un groupe de militants politiques et des droits de l’homme, cherche à sensibiliser le public aux problèmes des droits de l’homme au Nigéria, notamment aux inquiétudes concernant l’utilisation abusive de la loi sur la cybercriminalité, que certains considèrent comme un outil répressif contre la liberté d’expression, les manifestations se concentrent autour du rejet par le mouvement de plusieurs lois qu’il considère comme répressives, en particulier la loi sur la cybercriminalité adoptée au Nigeria ces dernières années.

Le mouvement affirme que la loi est utilisée de manière injustifiée pour punir les individus et les militants qui expriment librement leurs opinions en ligne, dans ce contexte, le mouvement a estimé que la mise en œuvre de la loi avait entraîné la poursuite de nombreux journalistes et militants de la société civile, reflétant la politique de répression des libertés du pays, les mouvements récents ont également inclus l’opposition à l’état d’urgence imposé dans l’État de Rivers, que les critiques considèrent comme visant à saper les autorités locales et à renforcer l’autorité du gouvernement central, ce que certains considèrent comme une forme d’autoritarisme militaire, le mouvement a souligné que ces mesures reflètent un recul de la démocratie au Nigeria, malgré les nombreux avertissements des autorités de sécurité, y compris de la police nigériane, selon lesquels cette date coïncidait avec la Journée nationale de la police, plusieurs groupes de la société civile ont exprimé leur soutien au droit de manifester pacifiquement.

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Ils soulignent que l’article 40 de la Constitution nigériane garantit le droit de réunion pacifique et d’expression d’opinion. C’est pourquoi de nombreux militants des droits de l’homme considèrent cette manifestation comme une étape importante vers l’affirmation des droits constitutionnels du peuple nigérian face à des lois oppressives, les manifestations appelées par le mouvement « Put Her Back » ont reçu une large attention dans les médias internationaux, où la question a été abordée sous différents angles.

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