Société

Les criquets pèlerins envahissent à nouveau le sud de la Libye…Une menace pour les récoltes et les moyens de subsistance

Le sud de la Libye, en particulier les oasis et les fermes de Traghen et de Murzuq, sont le théâtre d’une invasion généralisée d’essaims de criquets pèlerins, qui constituent une menace grave et sans précédent pour les cultures agricoles et les moyens de subsistance des agriculteurs, cet insecte, considéré comme l’un des ravageurs les plus destructeurs au monde, a commencé à dévorer les cultures et les plantes à un rythme alarmant, incitant les habitants à lancer des campagnes de pulvérisation intensives dans une tentative désespérée de sauver ce qui peut l’être, à Traghen, une oasis isolée à l’extrême sud de la Libye, les agriculteurs ont exprimé leurs souffrances croissantes suite à l’invasion.
« J’ai été gravement touché par l’infestation de criquets », a déclaré à l’AFP Mohammed Arham Lajdah, un agriculteur de la région. « Les premiers insectes sont apparus il y a plus de 25 jours, mais le pire est arrivé après le passage des essaims, et nous étions maintenant confrontés à la menace des œufs éclos », il a expliqué que « le ravageur le plus destructeur est l’œuf », notant que l’éclosion des œufs conduit à l’émergence de larves qui se reproduisent rapidement et dévorent les plantes, menaçant toute la saison agricole, les dégâts ont touché de nombreux agriculteurs à Traghen et Murzuq, situés à environ 900 kilomètres au sud de la capitale, Tripoli. Les autorités libyennes confirment avoir lancé une « campagne nationale » de lutte contre les criquets pèlerins, ciblant les nouveaux stades de l’insecte, notamment les larves à reproduction rapide.
De son côté, Al Mahdi Muhammad Al Targhi, porte-parole officiel de la Campagne nationale de lutte contre les criquets pèlerins, a déclaré : « Aujourd’hui, nous effectuons une deuxième visite dans un certain nombre de sites agricoles infestés, dans le but de suivre les derniers stades de reproduction de l’insecte, en particulier les larves, sur la base des informations qui nous ont été fournies par les équipes de terrain déployées dans les zones touchées ».

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