Des représentants des gouvernements du Burkina Faso, du Bénin, du Mali, du Niger, du Nigéria et de la Mauritanie ont discuté de l’adoption du plan d’action stratégique du projet régional sur les questions relatives aux eaux souterraines transfrontalières dans le bassin du Niger (ITAS) lors d’une réunion régionale à Nouakchott hier, selon un communiqué du ministère mauritanien de l’Eau et de l’Assainissement, cette réunion régionale constitue une étape cruciale pour l’adoption de ce programme au niveau ministériel dans ces pays, comme recommandé par l’Organisation mondiale de l’environnement.
La réunion offre également l’occasion de passer en revue les progrès réalisés dans le cadre du projet depuis 2019 et d’identifier les priorités pour sa prochaine phase, en veillant à ce que les priorités du projet soient alignées sur les Objectifs de développement durable, en particulier l’Objectif 6, la source cite le secrétaire exécutif de l’Observatoire du Sahara et du Sahel, Nabil Ben Khatra, expliquant, dans une allocution prononcée à l’ouverture de la réunion, que le projet (ITAS) est une initiative stratégique régionale qui répond aux besoins urgents des populations du bassin du Niger et du système aquifère, et s’inscrit dans une ambition plus large visant à promouvoir une gestion intégrée et durable des ressources en eau face aux défis croissants, qu’ils soient liés au changement climatique ou à l’intervention humaine.
La semaine dernière, Nouakchott a accueilli une réunion d’experts, où ils ont présenté leurs propositions concernant le projet. Ils ont souligné que le projet est important non seulement pour les pays du bassin du Niger, mais aussi pour la région du Sahel dans son ensemble, ils ont souligné que le projet découle d’une vision ambitieuse visant à promouvoir une gestion optimale des ressources en eau pour assurer la résilience et la durabilité des écosystèmes face aux défis croissants du changement climatique et de la pression humaine, il convient de noter que cette réunion a été précédée de plusieurs réunions, notamment celle de Bamako (2009) et celle d’Abuja (2014).
