L’Afrique du Sud a besoin d’une politique de tolérance zéro à l’égard du féminicide et de la violence contre les femmes et les enfants, ainsi que de mesures préventives plus fortes pour mettre fin à la crise, ont déclaré lundi des défenseurs des droits de l’homme, cet appel intervient après la publication des statistiques criminelles par la police sud-africaine, qui montrent que plus de 200 cas de viol ont été signalés à l’échelle nationale en une seule semaine (du 31 mars au 6 avril), à cet égard, Caroline Peters, directrice de la Fondation Callas, a déclaré dans un communiqué de presse qu’il est nécessaire de mettre en œuvre une politique de « tolérance zéro » pour faire face à la crise actuelle dans le pays.
Elle a ajouté : « La prévention doit avoir lieu tôt… et les communautés doivent s’exprimer pour dénoncer la violence sexiste », en Afrique du Sud, en moyenne sept femmes sont assassinées et 117 autres sont violées chaque jour, selon les statistiques officielles du Département de la police, selon les données de la quatrième enquête menée par le Conseil sud-africain de recherche médicale, le taux global de féminicides en Afrique du Sud s’élève désormais à 10,6 pour 100 000 femmes, soit près de cinq fois le taux observé dans le reste du monde, en outre, 35,5 % des femmes en Afrique du Sud (7,8 millions de femmes) ont été victimes de violence, selon la première étude nationale sur la violence sexiste, menée par le Conseil de recherche en sciences humaines.
