Société

Éthiopie: le Secrétaire général souligne l’importance de respecter tous les principes de base dans le traitement des réfugiés

 

Le porte-parole des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a déclaré aujourd’hui que le Secrétaire général Antonio Guterres restait préoccupé par le sort des réfugiés au Tigré, en Éthiopie, alors que les combats se poursuivaient entre les forces gouvernementales et les forces régionales du TPLF.

Il a déclaré aux journalistes au siège permanent des Nations Unies que le Secrétaire général << souligne une fois de plus l’importance du respect de tous les principes fondamentaux dans le traitement des réfugiés >>, soulignant que << tout retour forcé dans leur pays d’origine est une grave violation du droit international des réfugiés ».

Dans un contexte connexe, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a signalé vendredi que, alors que davantage de fournitures et de personnel d’urgence arrivaient dans la région, un « tableau incomplet mais inquiétant » apparaît, révélant que les enfants souffrent de dommages graves et continus.

« Le tableau partiel émergeant de l’impact de la crise au Tigré sur les enfants – et les systèmes et services dont ils dépendent – montre que les enfants ont un besoin urgent de protection et d’assistance », a déclaré l’agence des Nations Unies sur les enfants dans un communiqué de presse.

De manière cruciale, ajoute le communiqué, « la communauté humanitaire doit encore se déplacer au-delà des grandes villes et villages pour atteindre les zones rurales, où vit la plupart de la population, afin d’avoir une image fidèle des besoins ».

Les déplacés ont déclaré que la nourriture était leur besoin le plus urgent. Une évaluation des partenaires de l’UNICEF a révélé que la prévalence de la malnutrition aiguë sévère et potentiellement mortelle était plus élevée que les niveaux d’urgence fixés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

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L’agence des Nations Unies a averti que « le risque réel de flambées de maladies, ainsi que le manque d’accès à l’eau, à l’assainissement, à l’hygiène et aux services de santé, une insécurité alimentaire accrue et l’inflation des prix des denrées alimentaires, constituent de sérieuses menaces pour les enfants souffrant de malnutrition ».

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