Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a accueilli 7 millions de dollars supplémentaires de nouveaux fonds de la Suisse, par le biais de la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC), qui serviront directement à aider les familles vivant dans les zones urbaines du Zimbabwe à renforcer leurs compétences et leurs capacités à faire face aux chocs économiques et climatiques.
Le soutien de la DDC complète les transferts monétaires que le PAM fournit déjà aux Zimbabwéens urbains les plus vulnérables et en situation d’insécurité alimentaire, avec des activités qui renforcent leur résilience pour faire face à divers chocs et facteurs de stress, qui peuvent dévaster leur sécurité alimentaire. Grâce à ce nouveau financement, le PAM, avec d’autres partenaires coopérants et le gouvernement du Zimbabwe, aux niveaux national et des districts, mobilisera les communautés urbaines de Bulawayo, Mutare et Gweru. Ces communautés travailleront ensemble pour stimuler l’agriculture urbaine, établir des liens entre les chaînes d’approvisionnement alimentaire rurales et urbaines et apprendre des techniques agricoles intelligentes face au climat, entre autres activités clés.
Le gouvernement estime actuellement qu’environ la moitié de tous les citadins – soit environ 2,2 millions de personnes – se couchent le ventre vide. L’éclosion de la pandémie COVID-19 a exacerbé l’instabilité économique du Zimbabwe – et a eu un effet particulièrement dévastateur sur les résidents urbains, dont beaucoup vivaient déjà au jour le jour, occupant plusieurs emplois dans le secteur informel. La perte de moyens d’existence associée à l’inflation des prix des denrées alimentaires et à la hausse du coût de la vie a entraîné une aggravation de l’insécurité alimentaire et de la vulnérabilité des citadins pauvres.
M. Manuel Thurnhofer, directeur de la coopération de la DDC au Zimbabwe, a déclaré: «Cette contribution opportune au PAM aidera à atténuer les souffrances d’un grand nombre de personnes dans les zones urbaines du Zimbabwe qui luttent pour faire face aux deux chocs du COVID-19 et de l’inflation, des pressions qui provoquent une hausse des prix des produits de base. Dans la plupart des ménages urbains, les femmes et les enfants sont généralement les premiers à souffrir des difficultés économiques et sociales et nous sommes heureux que dans les zones du projet, ils bénéficient directement de ce soutien.
