Le Cameroun a reçu le premier envoi d’ambulances destiné à renforcer le système de santé du pays ainsi qu’une partie du plan de réponse au COVID-19.
Le premier envoi de dix ambulances sur 25 a été reçu samedi 27 février à Douala par le ministre de la Santé publique Dr Malachie Manaouda.
Recevant les articles à Douala vendredi, le ministre de la Santé publique, le Dr Malachie Manaouda, a salué les efforts collectifs des partenaires pour aider le gouvernement à lutter contre le COVID-19 et à renforcer le système de santé du Cameroun.
«Au-delà de la réponse au Coronavirus qui a mis beaucoup de pression sur les professionnels de la santé, ce partenariat est l’occasion de renforcer davantage le système de santé camerounais pour mieux faire face aux éventuelles épidémies et pandémies au Cameroun», a déclaré le Dr Malachie Manaouda.
Cet envoi d’ambulances et d’autres équipements médicaux, d’une valeur de 13,8 dollars américains, est financé par la Banque islamique de développement et le Programme des Nations Unies pour le développement en tant que partenaire d’exécution.
La livraison de l’équipement fait suite à un accord d’un montant total de 27440 dollars US signé entre le gouvernement du Cameroun et la Banque islamique de développement, pour apporter une réponse immédiate au covid-19 à travers la fourniture d’équipements médicaux et non médicaux vitaux, notamment des scanners, des voies respiratoires, l’équipement, les ambulances, la radio mobile pour les communications, et pour renforcer encore le système de santé du Cameroun.
«Ce soutien fait partie de l’approche« sans regret »de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), qui vise à renforcer les systèmes de santé du Cameroun de manière durable et globale. Outre ce que nous avons déjà reçu, je voudrais exprimer ma gratitude au gouvernement camerounais et à la Banque islamique de développement qui ont fait confiance au PNUD, dans le cadre de l’opération », a déclaré le Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement, A déclaré Jean Luc Stalon.
L’arrivée du matériel coïncide avec la récente recrudescence des cas au Cameroun, incitant les responsables de la santé publique à renforcer les mesures de barrière.