Société

L’Éthiopie veut devenir l’intelligence artificielle de l’Afrique

Et si, dans 20 ans, des robots marchaient dans les rues aux côtés des humains, faisant beaucoup des mêmes travaux que vous et moi faisons aujourd’hui?

Il ne fait aucun doute pour le développeur éthiopien Getnet Assefa que l’intelligence artificielle (IA) en fait une réalité, Assefa est scientifique et cofondatrice d’iCog Labs, un espace de recherche sur l’IA à Addis-Abeba.

iCog faisait partie d’une équipe de scientifiques qui a développé le logiciel de Sophia – le premier robot humanoïde au monde.

Sophia a même appris un peu d’amharique, disent les développeurs.

Conçu avec des pommettes hautes et un nez élancé, le robot, qui est également un citoyen de l’Arabie saoudite, peut afficher 60 types d’expressions faciales et mener une conversation.

Pourtant, peu de gens savent que l’Éthiopie, l’une des économies africaines à la croissance la plus rapide, abrite une équipe de développeurs qui a travaillé en collaboration avec son créateur, Hanson Robotics, basé à Hong Kong.

«ICOG Lab est l’une des sociétés d’externalisation d’IA les plus solides d’Afrique. Nous participons au développement de robots leaders mondiaux dans le domaine des émotions et des expressions. Nous construisons une plate-forme de chaîne de blocs IA de premier plan au monde que nous l’appelons singularitynet.io. Nous sommes un participant clé de celui-ci. Donc, je peux dire que nous sommes à la pointe de l’IA et de la blockchain.

iCog a des clients aux États-Unis, au Canada, à Hong Kong et en Chine et à la maison, travaille avec le gouvernement sur le développement de logiciels et de matériel.

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Assefa affirme que l’IA et d’autres types d’innovation, avec le bon soutien, pourraient donner à l’Éthiopie l’impulsion dont elle a besoin pour rattraper et contourner les autres pays.

Le Premier ministre, Abiy Ahmed, au pouvoir depuis mars de cette année, a déjà promis des réformes économiques majeures, selon son gouvernement, destinées à libérer le potentiel du secteur privé.

Si l’accès à Internet reste parmi les plus bas de la région, Assefa voit plus d’opportunités que jamais sous la direction du Premier ministre Abiy.

 

 

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