Le président kenyan Uhuru Kenyatta a de nouveau décidé de recourir à un verrouillage général plus sévère, après qu’une troisième vague de nouvelles infections (Covid 19) ait conduit à une augmentation du nombre de patients admis dans les hôpitaux de 52% en quelques jours.
Le président Kenyatta a annoncé l’imposition d’une fermeture générale de la capitale, Nairobi, et de quatre autres provinces. La circulation des résidents a également été interdite et le couvre-feu a été prolongé dans les quatre gouvernorats de deux heures supplémentaires, en revanche, Uhuru Kenyatta a appelé les deux chambres de la Chambre à suspendre leurs sessions. Le président kényan a également suspendu les activités de tous les rassemblements dans les églises de Nairobi, Kiampo, Machakos et Kajiado près de la frontière avec la Tanzanie, et à Nakuru, à environ 165 km de Nairobi. Il a également ordonné la fermeture de restaurants dans les cinq gouvernorats jusqu’à nouvel ordre.
Le président Kenyatta a indiqué que le nombre moyen de patients qui avaient besoin d’oxygène supplémentaire dans les services de soins intensifs en janvier dernier a atteint 20 patients, avant de passer à environ 30 patients en février, puis à 950 patients entre le 12 et le 26 mars, en raison de complications Covid 19, et 7 630 personnes sont entrées dans les hôpitaux pour se faire soigner à partir du «Covid 19», depuis le 12 mars, contre 4 990 personnes 13 jours auparavant.
Il a ajouté que le taux de mortalité est catastrophique à tous égards et que la pression exercée par la pandémie sur le système de santé kenyan est sans précédent.
Les mesures susmentionnées comprennent les provinces de Nairobi, Kajiado, Machakos, Kiembo et Nakuru, qui sont toutes classées comme une seule zone, et les déplacements à destination et en provenance de celle-ci sont interdits, par voie terrestre, aérienne et ferroviaire.
Le président Kenyatta a souligné que les rassemblements publics et les assemblées civiles, de quelque nature que ce soit, sont interdits dans les cinq provinces.