Société

Intégrer la nutrition dans les systèmes alimentaires africains

La malnutrition chronique est un fléau pour le continent africain, les enfants affectés vivent souvent dans des communautés rurales et se voient refuser une chance équitable d’atteindre leur plein potentiel dès leur conception, car leurs mères, puis elles-mêmes pendant les 2 premières années de leur vie, ne mangent pas assez de fruits, de légumes, et de la viande.

Ces aliments contiennent des vitamines et des minéraux essentiels, essentiels au développement d’un cerveau et d’un corps sains. En tant qu’adultes, ces enfants gagneront en moyenne 22% de moins, ce qui rendra presque impossible de se sortir de la pauvreté et de contribuer pleinement à la croissance économique de leur pays.

Cette maladie touche en moyenne un enfant sur trois en Afrique, et le continent est la région avec la prévalence la plus élevée. Dans 24 pays africains, plus de 30% des enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard de croissance, conséquence de la malnutrition chronique.

Pour prévenir la maladie, une approche holistique est nécessaire. Les communautés doivent avoir accès aux services de santé de base, à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi qu’à une alimentation diversifiée comprenant des aliments nutritifs.

La question des aliments nutritifs reste une question à laquelle l’Afrique doit s’attaquer avec plus d’efforts, en améliorant nos systèmes alimentaires, en les adaptant aux effets négatifs du changement climatique et en réduisant l’écart entre les sexes dans l’agriculture.

Les systèmes alimentaires doivent être renforcés pour les rendre sensibles à la nutrition, de sorte qu’à chaque étape de la chaîne, de la production à la transformation, au transport et à la consommation des aliments, des mécanismes soient mis en place pour garantir que ce que nous mangeons partout L’Afrique est nutritive.

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Encourager la diversification de la production pour inclure les légumes et les fruits est une bonne option; nous devons également nous assurer que les semences et les techniques utilisées s’adaptent au changement climatique, une autre option est la biofortification des cultures de base, afin de maximiser le contenu nutritionnel du mil, du sorgho, du maïs ou des patates douces consommés quotidiennement dans les communautés rurales.

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