Le médaillé d’argent olympique de saut en longueur 2016 et champion du monde 2017, Luvo Manyonga, s’est vu imposer une suspension de quatre ans, a annoncé vendredi l’unité d’intégrité de l’athlétisme.
Le Sud-Africain de 30 ans est le record africain de saut en longueur ayant établi la marque continentale avec un record personnel de 8,65 mètres (28 pieds 4+1 42 pouces), établi en 2017 à Potchefstroom.
L’interdiction intervient après que Manyonga n’a pas satisfait aux critères de « localisation » selon lesquels les athlètes doivent informer les autorités de leur localisation prévue, ce qui permet aux autorités antidopage de les trouver afin d’effectuer des tests. Trois échecs en un an peuvent entraîner une interdiction allant jusqu’à quatre ans, ce que Manyonga a reçu.
Selon l’AIU, le spécialiste du saut en longueur a raté son premier test le 26 novembre 2019 et était alors trop imprécis sur les détails de localisation pour deux autres tests en 2020.
« L’athlète n’a en fait pas coopéré à ce processus d’audience et a refusé plusieurs occasions d’assister à l’audience prévue pour le [28 mai] », a écrit l’arbitre basé à Londres, William Norris QC.
En 2012, Manyonga a reçu une suspension de 18 mois pour son utilisation de la drogue « Tik », une variante de la méthamphétamine cristalline.
Aux Championnats du monde 2019 à Doha, le Qatar Manyonga s’est classé quatrième avec 8,28 m et aurait été considéré comme un concurrent pour les Jeux olympiques de Tokyo de cette année.
Il peut faire appel de l’interdiction auprès du Tribunal arbitral du sport basé en Suisse.