Avant le 45e Congrès ordinaire de l’Union des associations européennes de football (UEFA), l’organisation a dévoilé les candidats aux postes à pourvoir lors de la conférence. Les noms des candidats aux 17 postes ont été confirmés.
Il n’y a certainement rien d’extraordinaire dans la publication des noms des aspirants hommes et femmes pour le congrès prévu pour la station balnéaire traditionnelle suisse de Montreux le 20 avril.
Ce qu’il faut souligner, c’est que les personnes qui se qualifieraient automatiquement pour les postes de la Fédération des associations internationales de football (FIFA) en vertu de leur élection en Suisse doivent se soumettre au contrôle d’éligibilité requis par la commission d’examen de l’instance dirigeante mondiale.
Le comité informe la confédération respective et les candidats du résultat des épreuves.
Les sièges proposés à Montreux au Congrès de l’UEFA seraient des sièges pour le poste de vice-président de la FIFA réservés aux quatre associations britanniques (Angleterre, Écosse, Irlande du Nord et Pays de Galles) ainsi que pour cinq postes de membres ordinaires au Conseil de la FIFA, y compris à au moins une femme.
Les 18 candidats, dont la majorité se sont présentés pour une réélection, ont entre-temps passé le contrôle d’éligibilité requis effectué par la Commission de gouvernance et de conformité de l’UEFA.
Cela est conforme à l’article 21 (6) des Statuts de l’UEFA et à l’article 4bis du Règlement régissant la mise en œuvre des Statuts de l’UEFA.
En ce qui concerne les contrôles d’éligibilité aux postes électoraux qui qualifieraient les officiels européens à des postes à la FIFA, ces contrôles sont une condition préalable à tous les affiliés de la FIFA.
Outre l’UEFA, les 211 associations membres de la FIFA relèvent de la Confédération asiatique de football (AFC), de la Confédération africaine de football (CAF), de la Confédération d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF), de la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL) et d’Océanie Football. Confédération (OFC).
De réitérer, selon les statuts, les confédérations élisent les membres du Conseil de la FIFA. Les présidents des confédérations respectives sont automatiquement vice-présidents de la FIFA.
La prochaine élection que la CAF organise pour élire un nouveau président demande l’explication.
Parmi les postes à pourvoir, il y a la présidence, suite à la polémique autour d’Ahmad Ahmad.
Le vainqueur du scrutin présidentiel étant fixé au 12 mars à Rabat, le Maroc devenant automatiquement vice-président de la FIFA, la commission d’examen de la FIFA a récemment procédé à des contrôles d’éligibilité pour tous les candidats en lice pour la présidence.
La même commission dirigeait ainsi le règne des candidats à l’UEFA, a éliminé les aspirants de la CAF, à savoir l’Ivoirien Jacques Anouma, l’Afrique du Sud Patrice Motsepe, Augustin Senghor et Ahmed Yahya de Mauritanie.
Par conséquent, il n’y avait rien de particulier à ce que la commission d’examen de la FIFA ait procédé aux vérifications d’aptitude des candidats de la CAF.
C’est une norme au sein de la gouvernance mondiale du football depuis qu’elle a entrepris des réformes pour éviter les scandales financiers et électoraux qui l’ont secouée au cours de la dernière décennie.
Parmi les autres contrôles, il y a les condamnations pénales et les sanctions disciplinaires antérieures, les procédures judiciaires en cours, garantir la neutralité politique et la prévention de toute forme d’ingérence gouvernementale ainsi que la réduction des conflits d’intérêts potentiels.
C’est ici que la question de Constant Omari, le président par intérim congolais des FAC après la suspension d’Ahmad pour faute financière présumée, entre en jeu.
Omari était avant la suspension d’Ahmad le premier vice-président de la CAF.
Par conséquent, selon les statuts de la CAF, si le président quitte ses fonctions, comme ce fut le cas lorsque Ahmad a été banni par la FIFA, Omari prend le relais.
Il n’était donc pas nécessaire de procéder à un test d’éligibilité en novembre 2020 lorsqu’il a pris ses fonctions à titre provisoire.
Ainsi, un test d’éligibilité est devenu nécessaire maintenant qu’il souhaitait conserver son siège au Conseil de la FIFA. Il occupait le poste depuis 2015.
À la fin du mois dernier, la FIFA a annoncé qu’Omari avait échoué à un contrôle d’intégrité et d’éligibilité et n’avait pas le droit de demander sa réélection.
Il aurait fait l’objet d’une enquête pour des irrégularités financières présumées liées à des contrats commerciaux de la CAF sous le règne assiégé d’Ahmad.
Ceci, par conséquent, annule la spéculation de contradiction de la part de la FIFA concernant les contrôles d’éligibilité.